Exposition de restitution d’un projet mené de septembre à décembre 2024 par le musée du Temps avec un groupe de personnes détenues à la maison d’arrêt de Besançon.
À travers ce projet, Marianne Boiral, artiste photographe, dresse le portrait de sept hommes, détenus au moment du projet. Chacun est représenté par un triptyque composé d’un objet du musée du Temps, choisi lors d’une visite au musée ou d’une séance à la maison d’arrêt, d’un portrait photographique réalisé par l’artiste, et d’une parole née de la rencontre avec cette œuvre et ce portrait. Au croisement de ces éléments, ces hommes nous livrent leur perception de cet espace-temps propre à la prison : espace réduit, marqué par l’immobilité, l’attente, l’ennui, la routine, mais aussi par l’espoir, la construction d’un avenir, et une certaine relation au passé. Ce temps passé à l’écart du monde modifie à bien des égards la manière de vivre le temps et d’investir sa vie.
Ce projet a bénéficié d’un financement du Ministère de la Culture – Direction Régionale des Affaires Culturelles de Bourgogne-Franche-Comté – et du Ministère de la Justice – Direction Interrégionale des Services Pénitentiaires Grand Centre – Dijon, dans le cadre du dispositif Culture – Justice.
>Pour consulter le livret « Le Temps qui pose » :